•  

    Il y a quelques jours, George W. Bush déclarait une nouvelle fois que l'Irak n'était pas en état de guerre civile. De plus en plus d'Américains, la presse notamment, pensent le contraire.


    On a envie de lui demander comment il appelle ça, lui, ce qu'il se passe en Irak. Une partie de la population est victime chaque jour d'attentats perpétrés par une autre partie de la population de ce même pays. C'est pas à peu près la définition d'une guerre civile, ça ?


    George a envie d'y voir avant tout des actes terroristes dont l'Amérique serait la cible. Il craint que ses compatriotes ne le soutiennent plus si ce n'est plus une question de terrorisme. Si c'est une guerre civile, elle ne concerne que les Irakiens, dans le fond...


    Je dois dire que les deux points de vue sont écoeurants. George a menti pour avoir sa guerre. D'autres veulent quitter l'Irak, non pas parce que les Américains n'avaient rien à y faire, mais parce qu'ils se disent que ça ne les concerne pas.


    Alors que faire ? Certes, l'Amérique a débarrassé ce pays d'un tyran, mais elle n'a pas su protéger ses habitants, depuis. Alors ouvrons les yeux et essayons de combattre le véritable ennemi et de régler le problème qui existe bel et bien désormais : une guerre civile.


    votre commentaire



  • Demain, c'est le tour de Nicolas Sarkozy. Deux jours avant François Bayrou. Autant dire que le suspense est à son paroxysme. On trépigne d'impatience. Ca fait bien trois ou quatre ans qu'on le sait alors on attend de voir comment il va nous annoncer ça.



    Eh oui, le seul intérêt réside dans la manière... Il faut trouver quelque chose de nouveau, si possible du jamais vu ! On peut se dire que tout a été fait, même le fax (ce qui n'avait pas été une réussite pour Jospin). On a même eu droit au coup de la première femme de France qui lance quelques sous-entendus sur son mari encore en pleine forme...



    Mais que va faire Nicolas ? J'ai pensé à deux ou trois trucs possibles.



    Y a la méthode romantique : il l'écrit sur le sable. Mais il ne supportera probablement pas de voir les vagues emporter son message.



    L'audacieux : il court tout nu pendant un match de foot, le message tatoué sur les fesses. Mais que fera la police ?



    Le parasite : il aurait pu l'annoncer aujourd'hui même, anniversaire de Chirac, et ainsi lui voler la vedette. Mais il voudra pas partager. Il voudra être l'unique star du jour.



    Le narcissique : face à son miroir. Mais ça, il a dû le faire chaque jour depuis au moins 20 ans...



    Le mégalomane : il demande à la patrouille de France de l'inscrire dans le ciel, au dessus de l'arc de triomphe, en bleu blanc rouge...



    Bon ben, y a que la dernière solution qui semble plausible après tout... Faudra qu'il soit à la hauteur car désormais, nous attendons du grandiose !


    1 commentaire
  •  

    Je sais, le titre est trompeur. Est-ce une sorte de version revisitée du déserteur de Boris Vian ? Non, nous en sommes bien loin. Dommage, car croyez-moi, je n'irais pas le chercher s'il quittait la politique, celui-là !


    Je veux parler de Philippe de Villiers, le président du MPF (le mouvement pour la France). On a appris qu'il avait envoyé pas moins de 20000 lettres à des maires de communes rurales, dans l'espoir qu'ils lui donnnent ce parrainage tant convoité. 20000 lettres pour 500 signatures.


    Dans son courrier, il se présente comme le grand sauveur du monde rural, le seul à pouvoir le comprendre et le défendre. Certes, il est parfois difficile d'être paysan de nos jours, mais si les agriculteurs ne peuvent compter que sur lui et Bové pour les aider, l'avenir de nos campagnes est bien compromis !


    Ca me fait penser à un reportage que j'ai vu la semaine dernière. On y voyait Le Pen appeler directement des maires dans le même but. Certains apparemment disponibles, avaient subitement une réunion lorsqu'ils entendaient son nom.


    Y'a des fois où on se dit que le mensonge a quelque chose de noble, même s'ils auraient pu faire mieux encore : lui dire ouvertement pour quelle raison ils refusaient de lui parler.


    votre commentaire

  • L'ancien directeur est de retour. Peu à peu, il essaie de reprendre le pouvoir de l'école qu'il a lui-même contribué à créer. L'UMP c'est lui, quand même ! Il tente donc de remettre de l'ordre dans les rangs. Ras le bol des élèves qui se pincent, se mordent, se jette des boules de papier quand les parents ont le dos tourné et qui font semblant d'être amis quand ils leur font les gros yeux.


    Il rappelle qu'en janvier, on va élire le délégué de classe. Y en aura qu'un de délégué, alors ils peuvent se battre un peu d'ici là, c'est normal, mais interdit de taper trop fort. M. Juppé devra donc tirer les oreilles des petits Nicolas et Dominique s'ils ne respectent pas le code de bonne conduite qu'il propose. Y a même une fille qui se bat des fois. Michelle qu'elle s'appelle.


    Mais ça va pas être facile pour M. Juppé. Des fois, même le grand chef il a des chouchous. Il aime pas le petit Nicolas. Quand Nicolas était petit, il l'aimait bien pourtant. Mais quand il a su qu'il aimait un autre chef et qu'il voulait aussi devenir chef un jour, il a pas trop rigolé.


    Dans l'autre école, ils l'ont déjà choisie la déléguée. C'est une fille ! Même que les garçons sont un peu jaloux. Elle se laisse pas faire, la fille. Ils disent qu'elle a gagné parce qu'elle est jolie, mais qu'elle est bête. Ils sont vraiment jaloux, les garçons.


    Y'a plein d'autres écoles avec des tas de délégués, mais on les connait pas trop. On les entend pas beaucoup. Pourtant ils essaient de se faire voir, mais bon... Ils ont du mal. On les écoute moins les petites écoles.


    Oh... C'est pas bien méchant ces conflits entre enfants. Avec un peu de chance, ils auront atteint l'âge adulte pour le mois d'avril ! Mais faut pas trainer, y'a encore une autre école avec un directeur borgne. Faudrait pas qu'il devienne le nouveau chef, lui...


    votre commentaire

  • Vous avez remarqué que quand nos chaines de télé tiennent un bon filon, elles l'exploitent jusqu'à plus soif, quitte à ce qu'on en fasse une overdose ? Le problème, c'est que y a pas que pour les émissions de télé-réalité, les jeux ou les séries que c'est comme ça. On nous sort la même recette avec les infos.


    Donc ça fait trois jours que LE problème de notre pays est la violence dans les stades de foot. C'est un peu comme si on venait de le découvrir et que, par la même occasion, la violence avait disparu partout ailleurs.


    On a eu, tour à tour, la violence dans les écoles (celle tournée contre les profs et celle des jeux dans les cours de récréation), la violence des chiens, la violence des banlieues (contre les flics, les pompiers et dernièrement dans les bus). On avait déjà eu celle contre les arbitres.


    Et donc, lorsqu'un de ces sujets apparaît, les autres disparaissent miraculeusement. C'est quand même bien foutu la télé. Sauf que quand même...


    N'oublions pas qu'en insistant trop sur la violence, comme si notre pays était à feu et à sang, non seulement on ment, mais en plus on favorise les extrêmes.


    Certes, il ne faut pas fermer les yeux sur des problèmes bien réels. Il faut dénoncer ce qui ne tourne pas rond. Mais à montrer sans aider à comprendre et sans laisser entrevoir que des solutions existent, on nourrit la haine et le désespoir et on fait naître, chez chacun de nous, de la violence...


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires