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    François Bayrou est vénère. Ca fait deux fois qu'il pète les plombs au JT de TF1, face à Claire Chazal. Faut dire qu'il en peut plus qu'on le néglige. C'est vrai quoi, faut le comprendre, Nicolas et Ségolène, Ségolène et Nicolas... Il n'y en a que pour eux ! Il se sent un peu comme un enfant que la maîtresse d'école écoute moins que ses camarades.



    Je dois dire que Bayrou, c'est le genre de camarade de classe qui agace et à qui on a envie de donner des baffes. Je sais pas pourquoi, mais j'ai du mal à l'écouter et à le prendre au sérieux.



    Et pourtant, il a raison quand il se plaint de la place que les autres candidats occupent dans les médias. C'est un cercle vicieux. Evidemment, ce sont les deux favoris des sondages, mais si on vous demande sans cesse pour qui vous voteriez entre Nicolas Sarkozy et Ségoléne Royal, vous finissez par penser que c'est la seule configuration possible au deuxième tour et vous avez tendance à oublier les autres, à ne pas voter pour eux, puisqu'on vous dit qu'ils ne passeront pas le premier tour.



    J'aimerais que d'autres face-à-face soient envisagés. Que donnerait un deuxième tour Ségolène Royal – François Bayrou ou Nicolas Sarkozy – François Bayrou ? Et si on avait d'autres cas de figure encore ?



    En nous parlant uniquement du deuxième tour, on nous vole le premier. C'est un peu de démocratie qui nous échappe...


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    Ca fait plus de 20 ans que ça dure. Coluche avait pourtant dit que ça ne devait durer que quelques années. On était sûrs que les autorités finiraient par réagir et ne décideraient en aucun cas de se reposer sur le travail fourni par une association.


    Evidemment, la solidarité est essentielle. Le dévouement de tous ces gens qui se battent pour ceux qui n'ont rien, qui meurent de faim ou de froid, est admirable.


    Mais que faut-il pour que les gouvernements assument enfin leur rôle ?


    En 2005-2006, les 48000 bénévoles des restos ont servi plus de 75 millions de repas à plus de 670000 personnes, des chiffres en constante augmentation.


    Voilà le triste bilan que l'on peut tirer après 22 ans : des riches de plus en plus riches et des pauvres de plus en plus pauvres. Oui, on insiste toujours sur la richesse de notre pays. Celle-ci est essentielle pour assurer le bien-être de ses habitants. Mais si la richesse n'est pas redistribuée d'une manière ou d'une autre, à quoi bon ?


    Pour reprendre une phrase de Coluche : « ils vont être contents les pauvres de savoir qu'ils habitent dans un pays riche ! »


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    Non, je n'ai pas décidé de prendre la défense des tyrans de ce monde. En plus, y en a tellement, on ne saurait qui choisir !


    Il y a quelques jours, je me disais que si Pinochet venait à nous quitter, je n'allais évidemment pas verser de larmes, bien que je ne souhaite la mort de personne, pas même celle d'un type aussi abjecte.


    Puis j'ai entendu les familles des milliers de victimes du régime de l'ancien dictateur. Celles-ci expliquaient que ses procès étaient encore en cours et que s'il mourait, il ne serait jamais jugé.


    Certes, ce ne serait que symbolique. Il finira sa vie paisiblement, condamné ou non. Mais il serait trop heureux d'échapper à ce jugement, comme s'il roulait le monde dans la farine une nouvelle fois.


    On se rappelle l'épisode de l'homme grabataire qui avait quitté l'Europe sur un fauteuil roulant et avait miraculeusement retrouvé tous ses moyens en arrivant au Chili. Mieux que Lourdes, le Chili !


    Alors, oui, je le dis, sauvons-le et jugeons-le enfin !


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    Comment ça, mon jeu de mots est foireux ? Les verts déterrent, ça vous plait pas ? Je croyais pourtant que le jeu de mots était un passage obligé dans un bon article... Bon, tant pis. De toute façon ce qui est fait est fait ! Je ne peux plus revenir en arrière. Et venons-en au sujet du jour : les Verts.


    Je me souviens d'une époque où ils étaient unis, crédités de 20% dans les sondages. C'était un parti neuf qui n'était pas miné par les conflits internes. Mais je dois vraiment avoir bonne mémoire, car ça fait des années que cet âge béni a disparu.


    Ils se battent pour savoir qui fera quoi et ce qu'ils diront. En clair : les postes importants du parti, c'est pour qui ? Et les candidats verts aux législatives, ce sera qui ? Et le programme commun, ce sera quoi ? Vous voyez, que des petits détails... Je ne vois même pas pourquoi on chipote encore !


    A l'UMP et au PS, on sait qu'ils ne sont pas tous super potes. On a compris que Villepin et Sarkozy ne se donnent jamais une bonne tape amicale dans le dos sans avoir pensé à prendre un bon couteau.


    Mais ça a l'air encore plus malsain chez les Verts. Les critiques sont basses et les enfantillages bien nombreux. On en entend des vertes et des pas mûres. Non, c'est pas le dernier jeu de mots ! Je peux encore faire pire !


    Ils aimeraient s'associer à Nicolas Hulot – celui que tout le monde veut à ses côtés tant il est populaire. Mais que fera-t-il ? Moi, je pense qu'il serait fou de les rejoindre. Allez, on finit en beauté avec un dernier jeu de mots, de qualité, disons-le : pour une fois, ne pas se mettre au vert lui fera le plus grand bien !


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  • Ca vous plairait, vous, que ce soit votre frère ou votre soeur qui se rende à votre fête d'anniversaire ? Vous seriez chez vous à vous reposer et pendant ce temps-là, il ouvrirait vos cadeaux, il mangerait le plus gros morceau de gateau et c'est lui que les gens applaudiraient !


    C'est ce que je voulais dénoncer aujourd'hui : non seulement, c'était en août, l'anniversaire de Fidel Castro, mais en plus, c'est son frère, Raul Castro, qui profite des cérémonies qui ont lieu depuis quelques jours.


    Je sais, il faut un sacré courage pour oser s'attaquer à de tels problèmes. Les servives secrets sont probablement déjà à ma recherche pour me le faire payer. Mais personne ne m'empêchera de faire mon métier de journaliste !


    Imaginons la même chose en France... On nous annoncerait que plusieurs jours sont consacrés à la célébration de l'anniversaire de Chirac. Tout le pays ne penserait plus qu'à cela et les cérémonies seraient grandioses. Mais Chirac ne serait pas bien et on nous sortirait le frangin, le cousin ou même le beauf de Jacques. Ce qu'on a sous la main, quoi !


    Raul Castro a beau être le numéro deux du régime, on l'a découvert ces derniers mois seulement. On sait que si Fidel meurt, ce sera lui son successeur. Mais ce qu'on ne nous a pas encore dit c'est si ça sera un cadeau !


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