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    Vous avez dû remarquer en surfant sur d'autres blogs (oui, oui, il en existe d'autres) que les vidéos qui piègent politiques et journalistes sont à la mode. Pas la peine de le nier, je ne suis pas dupe. Je sais bien que vous ne venez pas de vous abonner à Internet rien que pour moi. Ah... La routine nous a bouffés et vous êtes déjà allés chercher une deuxième jeunesse dans cette frénétique infidélité blogosphérique. Mais ce n'est rien. Je resterai digne.

    Revenons-en à ces fameuses vidéos. La dernière victime en date n'est autre que Noël Mamère. Invité sur Canal+, on lui demande comment il est venu et celui-ci affirme avoir fait la route à vélo : « je suis venu de bon matin, dans cette émission vach'ment bien, à bicyclette ». Quoi ? Vous n'êtes pas d'humeur chantante ? C'est bon, j'ai compris...

    Le hic, parce qu'évidemment, vous vous en doutez, il y a un hic, c'est qu'une vidéo prouvait le contraire. M. Mamère était bel et bien venu en voiture, contribuant ainsi à rendre l'air de Paris plus irrespirable encore. Je vous propose donc que l'on hue M. Mamère. Allez, tous ensemble, 1... 2... 3... Boooouuuuhhh ! Ah... Ca fait du bien, non ?

    Autant vous dire que le membre des Verts était furieux de s'être fait coincer et tenta de se rattraper comme il pouvait. On apprenait alors qu'il était allé à l'Assemblée Nationale à vélo et qu'ensuite, pour venir à Canal, il avait fait le chemin en voiture.

    Comment perdre toute crédibilité en une seule et unique leçon, par Noël Mamère. Un expert en la matière.

    Pourquoi ce mensonge alors que la vraie version n'aurait choqué personne ? On sait bien qu'il leur arrive de prendre leur voiture à eux aussi ! Heureusement qu'il n'est pas président... Vous imaginez les voyages à l'étranger ? « Dites, Monsieur le Président, pour votre voyage aux Etats-Unis, je vous prépare votre planche à voile ou vous y allez à la rame ? »

    Alors voilà, M. Mamère... Même si ça aurait été mieux de prendre les transports en commun ou votre vélo, on peut comprendre, vous savez ? C'est pas comme si on trouvait un emballage de McDo dans les poches de José Bové ou des actions dans celles de Marie-George Buffet ou encore des préservatifs dans celles de Villiers ! Alors, on respire un grand coup et on se calme, Noël !


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    C'est une petite claque pour l'administration Bush. Une de plus après la perte de la majorité au congrès. Blair l'a annoncé, il compte faire rentrer les soldats britanniques progressivement au Royaume Uni.

    Mais vous savez, l'analyse politique de Bush et de ses proches n'est pas toujours bien lumineuse. Tenez, Dick Cheney, par exemple...

    Comment ça qui est Dick Cheney ? Ah... Bon, je vois que vous avez besoin d'une piqûre de rappel... Mais bon, vous savez qu'avec moi, ce rappel sera... comment dire ? Un peu orienté... Disons, que je n'ai probablement pas la même vision de ce qui fait la gloire de Dick Cheney que Dick Cheney lui-même...

    Pour commencer, soyons objectif (voilà que je parle de moi à la première personne du pluriel...). Donc, Cheney est le vice président des Etats-Unis. Jusque-là, vous voyez, je ne dis rien de trop méchant. Quoi que... Quand on voit quelle a été la politique étrangère des USA depuis 6 ans, on peut se dire que le simple fait de le rappeler est une critique en soi.

    Mais vous avez dû entendre parler de lui plus récemment. C'est lui qui, en février 2006, avait failli tuer un de ses compagnons de chasse, un avocat de 78 ans. Il pensait tirer sur une caille... Ce grand défenseur des armes à feu de toutes catégories aurait dû être envoyé à la chasse en Afghanistan. En visant une poule, il aurait peut être eu Ben Laden.

    Il y a eu d'autres faits peu glorieux dans la carrière de Cheney. Mais le fait qu'on se souvienne de lui comme étant celui qui croyant viser une caille avait failli tuer un avocat, ça me plait.

    Revenons donc à sa dernière analyse politique en date : il déclarait hier que ce retrait de 1600 soldats britanniques est le signe que la situation s'arrange en Irak.

    En moyenne, depuis le début de la guerre, 80 personnes meurent chaque jour en Irak. Ce nombre atteint même les 100 morts par jour pour l'année 2007. C'est sûr, ça va mieux.

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    Les parisiens ont peur. Une étrange menace pèse sur la ville. Une bande de barbares se promène d'un arrondissement à l'autre et dévaste tout sur son passage. Leur cible ? Les permanences politiques. Ah oui, je sais, ça surprend. On aurait pu penser qu'ils attaqueraient les bijouteries, les banques ou même les commerçants. Mais non... C'est à ces lieux de culte politiques qu'ils en veulent.

    Alors menons notre petite enquête pour savoir qui s'en prend ainsi à nos partis (vous aurez noté que l'orthographe de ce mot compte particulièrement dans cette phrase).

    D'abord, qui est touché ? Eh bien, dans ce match d'un nouveau genre, l'UMP a déjà marqué 11 points, loin devant le PS et ses 3 points seulement. Suivent le PCF avec un score encourageant de deux points et enfin les Verts qui ferment la marche avec un petit point.

    Ces dégradations sont assez récentes et vont du graffiti au bris de vitres. Elles ont commencé le 23 janvier. Mais qui a bien pu commettre ces actes odieux ?

    Je ne pense pas que ce soit José Bové. Lui, il les aurait démontées, les permanences. Bayrou ? Non, il est trop lent et n'aurait pas eu le temps de tagger tout ça. Le Pen, peut-être ? Probablement pas. Il était trop occupé à chercher un nouveau coup d'éclat et a préféré insulter la mémoire des 3000 morts du World Trade Center en qualifiant ces attentats d'« incident ».

    Mais dites-moi... Et la paire Laguiller-Besancenot ? Ils font quoi ces jours-ci ? Vous ne trouvez pas qu'ils sont anormalement discrets ? La peinture est de quelle couleur ? Vérifiez... Si elle est rouge, on tient nos vandales !


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    Oui, ça va, je sais, on n'est encore à deux mois du premier tour, je ne suis pas complètement idiot. Mais vous êtes marrants, vous. Vous ne vous rendez pas bien compte ! Heureusement que je suis là pour vous expliquer la vie politique trépidante de notre pays.

    Et qui vient de me reprocher de recycler mes dessins ? Oh ben ça va... Je l'aime bien moi le cri de Ségolène ! Et puis bon, y a pas de petites économies !

    Mais revenons-en à des choses plus sérieuses... Hier soir, Ségolène Royal passait à son tour dans l'émission politique de TF1 « on vous pose des tas de questions pas toujours géniales mais on est vachement content de passer à la télé » ou quelque chose comme ça. Comment ? Excusez-moi, un de mes collaborateurs m'interrompt... Ah oui, pardon... « J'ai une question à vous poser. » J'y étais presque.

    Je suis un peu dur, je sais. Y a quand même eu quelques questions pas mal hier comme le soir de la première avec Nicolas Sarkozy, et parmi elles, des remarques apparemment très personnelles soulevaient des problèmes qui touchent des tas de gens et qu'on oublie souvent.

    Mais j'avoue que j'ai pas eu le courage d'aller au bout hier. Ca m'a fatigué. Deux ou trois journalistes d'un soir pensaient qu'un peu d'agressivité les rendrait meilleurs. Quant aux réponses, elles n'étaient pas toujours plus intéressantes que les questions, il faut le reconnaître.

    Je n'ai pas plus été convaincu par Ségolène Royal que par Nicolas Sarkozy. Mais Nicolas a su dissimuler ce vide de manière plus habile que Ségolène. Tout est affaire de communication, pas d'idées ou de solutions, croyez-moi. Hélas.

    Malgré tout, Ségolène a remporté une victoire hier, car une question obsédait toute la France : allait-elle limiter les dégâts dans ce qui compte le plus à la télé aujourd'hui, à savoir l'audimat ? La qualité d'un feuilleton, d'une chanteuse ou d'un invité politique ne se mesure que comme cela : le nombre de personnes devant l'écran et le prix du spot de pub.

    Alors que Villepinte aurait dû lui permettre de relancer sa campagne mais avait été un semi échec, c'est cette émission qui aura permis au PS de trouver le second souffle qui lui manquait. Mais je comprends plus, moi... On n'accusait TF1 de rouler pour Sarkozy et c'est Royal qui arrive en tête de 700 mille voix ? C'est compliqué la politique !


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    Tout homme a le droit d'être défendu, quel que soit le crime qu'il ait pu commettre. Fort heureusement. C'est signe de démocratie et d'une justice équitable.

    D'ailleurs, quel métier difficile que celui d'avocat. Comment réussir à défendre l'indéfendable ? Comment par exemple défendre tous ces criminels qui ont envoyé à une mort abominable des milliers d'hommes, de femmes et même d'enfants ? J'imagine que votre conscience doit vous hanter jour et nuit pendant toute la durée du procès et même après, si bien que vous devez avoir envie de tourner la page au plus vite.

    Mais ce n'est pas le cas de maître Vuillemin, l'avocat de Maurice Papon. Celui-ci s'est engagé à ce que Papon soit enterré avec sa Croix de Commandeur de la Légion d'Honneur, distinction qu'il avait même portée illégalement après en avoir été déchu suite à sa condamnation pour complicité de crime contre l'Humanité.

    Maître Vuillemin a donc décidé d'insulter une fois de plus la mémoire de ces déportés et de leur famille.

    Mais peu importe. Qu'ils l'enterrent avec sa décoration. De toute façon, comme le rappelait Alain Lévy, avocat de la Fédération nationale des déportés internés résistants et patriotes (FNDIRP), Papon est mort « libre mais sans honneur ».

    D'ailleurs que maître Vuillemin se rassure, ça fait presque dix ans que la République l'avait enterrée la légion d'honneur de Papon.


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