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    Waouh !

    Merci !!!


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    Quelle semaine, mes amis ! Je sais pas pour vous, mais moi je ne suis plus très sûr d'avoir compris. Ca marche comment le premier tour d'une présidentielle ? On garde les trois premiers pour le deuxième tour ? On a changé les règles en plein match ou quoi ? Ou alors, je dois avoir rêvé. J'ai cru, bêtement, qu'on avait déjà voté ! C'est ça, le premier tour n'est pas encore passé...

    C'est quand même marrant de voir que le candidat dont on a le plus parlé cette semaine, c'est Bayrou. Moi, j'ai l'impression de n'avoir vu que lui. Bien joué de sa part. Il a réussi à se rendre indispensable. Quel contraste avec Jospin y a cinq ans ! Lui, il avait carrément décidé de raccrocher les crampons sans même avoir le temps d'y réfléchir. Impossible après ça de réintégrer l'équipe première...

    Mais Nicolas n'est pas content. Il n'aime pas beaucoup qu'on lui vole la vedette. S'il pouvait lui balancer un bon coup de boule au François, il le ferait. D'ailleurs, François devrait se méfier, parce que c'est sûr, il le recevrait un peu plus bas que dans la poitrine si ça vient de Nicolas...

    Sarkozy nous a rappelé que 51% des Français avaient déjà choisi les deux finalistes. Pas faux. Mais il oublie que 49% des Français n'ont pas voté pour eux et qu'il faut les écouter aussi. C'est pas lui qui disait qu'il devait devenir le président de tout un peuple, pas uniquement des 30% et quelques du premier tour ? Faut savoir ce qu'on veut. Si on veut rassembler, alors autant y aller à fond !

    Alors je ne sais plus trop ce qu'il faut penser de ce débat inédit entre Bayrou et Royal. J'avoue qu'au départ, je me disais que Bayrou n'avait rien à faire là. Quant à Ségolène qui avait cherché à diaboliser le président de l'UDF, je la trouvais bien gonflée d'oser jouer à ce petit jeu-là. Mais avouons qu'elle n'a pas trop le choix...

    Non, je crois qu'on devrait tous se réjouir. Si, si, je vous le dis. Ben oui, parce que si on va dans cette logique selon laquelle on doit écouter les autres partis pour voir si on peut travailler ensemble, on va finir par réunir les 12 candidats de 2007...

    Cette fois, c'est sûr, on l'aura le grand débat qu'on attendait tant avant le premier tour !

     

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    C'est fou ce que ça vous change un homme, un bon score à la présidentielle. Enfin, pas seulement l'homme lui-même, mais aussi sa réputation, ce que les gens disent de lui. Ca attire le respect.

    Non, je ne vous parle pas d'un vrai respect sincère. Juste un respect intéressé. Faut les voir nos deux finalistes... Ils sont là à lui faire de l'oeil à notre troisième homme, alors qu'hier ils le méprisaient et se moquaient ouvertement de lui, l'homme de la 4e république.

    C'est vrai que Ségolène est celle qui y va le plus fort. Elle hésite pas, elle fonce ! D'ailleurs, Sarkozy lui reproche de vouloir gouverner en rassemblant des gens allant de l'extrême gauche au centre. Grand écart, certes. Mais lui non plus n'est pas mécontent qu'un des auteurs du projet de l'UDF se soit joint à lui.

    Qu'on se le dise : ils l'aiment, le Bayrou. C'est fini, on ne se moque plus de son tracteur. On est même prêt à les adopter ses idées. Si ça continue, la future voiture présidentielle sera une moissonneuse batteuse !

    Pourtant, Bayrou est un peu coincé. Il se prononcera cet après-midi et je ne vois pas ce qu'il peut faire à part... rien ! Il ne va quand même pas se tirer une balle dans le pied en prenant position pour la gauche ou la droite alors que son succès vient justement de sa stratégie du ni gauche ni droite.

    Pour ma part, je ne vois pas comment Sarkozy peut perdre le deuxième tour. Si on considère que les voix de l'UDF risquent, au mieux pour le PS, de se diviser de manière presque égale entre Sarkozy et Royal (sans oublier le vote blanc), ça semble difficile, même si ce matin, un sondage donne Sarko à 51% et Ségo à 49%.


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  • Avant d'aller à la plage ou au ciné, n'oubliez pas de faire un petit détour par le bureau ! Non, pas mon bureau... Pas le bureau de tabac, non... Pas le bureau de change non plus, ni le bureau de poste, d'ailleurs... Quoi le café ? "Le bureau"? Mais non !

    Bon, c'est simple :

    1. Votez

    2. Votez bien


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    Y a des dates comme ça. Sans même en préciser l'année, on sait à quoi elles correspondent. Souvent d'ailleurs, il s'agit de catastrophes, vous avez remarqué ? Pour nous, en France, c'est le 21 avril, véritable tremblement de terre.

    Cette fois, on vote le 22. Certes, ça serait vachement pratique de se souvenir de cette date-là aussi. On parlerait des 21 et 22 avril et puis voilà. Mais vous voyez, j'aimerais qu'on évite. Y a cinq ans, jour pour jour, je versais quelques larmes de colère, de peur et de honte.

    Nous, le pays des droits de l'Homme, nous qui avons souvent tendance à nous poser en donneur de leçon et avions fustigé l'arrivée de l'extrême droite en Autriche, la montée de cette même extrême droite en Belgique ou aux Pays-Bas, puis le populisme de Berlusconi en Italie, nous montrions au monde entier ce que nous faisions de la démocratie, de l'égalité, de la tolérance, de la fraternité.

    Heureusement, nous votions en force contre l'extrémisme et les 82% que certains comparaient au score d'un président de république bananière ou de l'ex-URSS, étaient la moindre des choses !

    Cinq ans après, pourtant, le moins que l'on puisse dire, c'est que la classe politique n'a pas été à la hauteur. Le message était pourtant fort. Inquiétant mais fort. Le fait qu'un français sur 5 vote Le Pen traduisait un profond malaise. On nous promettait des jours meilleurs, de nous écouter davantage, de changer notre vie, d'en améliorer les conditions, de réduire les inégalités. Mais après 5 ans d'UMP, comme après les 5 ans de PS, je n'ai pas l'impression que les choses aient évolué dans ce sens-là.

    Malgré cela, je continuerai d'aller voter et de donner ma petite voix à un parti qui n'est en rien une menace pour la démocratie, même si je ne suis pas spécialement confiant. J'avoue que pour ma part, je voterai par défaut. J'aurais tant aimé voter par conviction. Mais personne parmi ces 12 candidats ne me convient réellement. Hélas.

    Demain, pensez simplement à une chose : nous allons choisir quelqu'un pour cinq ans. Cinq ans ! Ce n'est pas rien. Essayons aussi de donner de notre pays une image digne. Demain, votez démocratie, respect et tolérance.

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