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    On y est presque. Le grand jour arrive. C'est un peu comme la veille de Noël, l'atmosphère est électrique et on a bien du mal à attendre le lendemain pour ouvrir enfin les paquets que le père Noël a déposés sous le sapin.

    Alors scrutez bien votre cheminée, la mère Noël arrive et d'après ce qu'elle nous a dit, elle aura les bras chargés de cadeaux. Enfin... De promesses de cadeaux qu'on aura plus tard, si elle devient mère Noël officielle. Oui... Pour le moment, elle est mère Noël stagiaire seulement... Si on l'aime bien, on en aura une vraie !

    Mais ça fait longtemps qu'on attend, quand même ! Noël, c'était y a plus d'un mois, alors on est sur les dents, on a peur d'être déçus... Vous savez, on est comme des gosses, là. On a bien dit qu'il nous fallait absolument la trottinette bleue et si c'est la jaune qu'on découvre demain en déchirant le papier, ça sera... le drame !

    C'est vrai que c'est risqué le pari de Ségolène sur ce coup. Si les mesures et projets annoncés devaient être un peu vagues, ambigus ou incomplets, la déception serait d'autant plus grande.

    François Rebsamen, le co-directeur de campagne de Ségolène Royal déclarait aujourd'hui : "Désormais, c'est : tous sur le pont!" Eh ben, croyez-moi, y a intérêt que la capitaine soit à la hauteur, sinon elle va finir à la baille !



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    "Ce n'est pas parce que le renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule!"

    Oui, je sais, c'est la deuxième fois de la semaine que je vous parle de plumes. Mais rien à voir avec la grippe aviaire, cette fois. Non, là c'est plutôt d'une histoire de coups de griffes qu'il s'agit...

    Vous avez évidemment remarqué que nos candidats préfèrent se battre à coup de petites phrases assassines que d'échanger ou confronter leurs idées. L'auteur, souvent fier de sa trouvaille, oublie régulièrement que, loin d'élever le débat, cela nous plonge un peu plus dans la grande déchetterie de la campagne présidentielle 2007.

    Mais je pense qu'on ne doit pas être loin du fond désormais. C'est vrai, l'odeur est si nauséabonde que nous sommes incontestablement au coeur des ordures. On ne pourra plus se lancer bien pire. Enfin... Quoi que... J'avoue que je n'en mettrais pas ma main à couper ! On pourrait encore nous surprendre !

    Depuis quelques semaines, nous avons pu découvrir ou redécouvrir l'un de nos principaux candidats et c'est notamment en retrouvant le chemin des petites phrases qu'il a recommencé à exister pour les médias... Alors qu'on ne l'attendait plus, voilà qu'il surgit tel un cavalier hors de la nuit et qu'il court vers l'aventure au galop. Son nom, il le signe à la pointe de son stylo, d'un B qui veut dire Bayrou. Plus vif que Lucky Luke, on ne l'arrête plus. Il dégaine et flingue à tout-va.

    C'est de lui, la petite phrase qui m'a fait réagir ce soir. Bon, je sais, la formule est un peu ridicule. Attendez, il part de loin quand même le Bayrou. Mais il prend de plus en plus d'assurance. Après avoir flingué par deux fois TF1 et Claire Chazal, il s'en prend directement aux candidats, et ici, en l'occurrence, à Sarkozy.

    C'est vrai que le candidat de l'UMP a tendance à dire ce que les gens veulent entendre. Il va dans le Nord ? Il vous parle avec l'accent Chti. Dans le sud ? Putaing cong, il le fait bien aussi ! Envoyez-le dans la campagne profonde et il parlera aux vaches. Il parle tous les langues, Nicolas.

    Alors évidemment, les anti-Sarkozy convaincus ne se laisseront pas avoir, tout comme les anti-Ségolène dimanche quand elle nous parlera enfin de son projet. Mais il est costaud, Sarkozy et il l'a encore prouvé face aux 100 Français sur TF1. Même bousculé, il a toujours réussi à retomber sur ses pattes. Très fort.

    Alors même si Bayrou a raison là dessus, je crois que nombreux sont les Français qui, lorsqu'ils croisent un renard couvert de plumes, le mettent dans le poulailler.


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    Je trouve que depuis quelques jours, et le fameux épisode de la coupure de courant, notre illustrateur a retrouvé un peu d'inspiration. J'en veux pour preuve cette photo officielle de José Bové à L'Elysée, si ce dernier devait être élu. Certes, cela n'arrivera pas, mais vous imaginez ce portrait dans toutes les mairies ? Ca aurait un côté un peu plus fun que cette pose un peu coincée qu'on nous impose à chaque fois, non ?



    En tout cas, il y tient José à son incarcération. Hier encore, lors de son premier meeting de campagne à Aubagne (avouons qu'il a de l'humour en choisissant cette ville !), il l'a dit et répété : il ne veut pas de solution de rechange. Il mérite la prison, on ne lui piquera pas son cadeau !



    Je ne chercherai pas à revenir sur un sujet que j'ai déjà abordé, à savoir « pour ou contre les OGM ». Ce qui m'intéresse ici, c'est l'image que José Bové veut que nous ayons de lui. Tous nos candidats soignent leur image et Bové ne fait pas exception à la règle. Il s'est déclaré « prisonnier politique », comme s'il y avait là forcément une certaine grandeur, presque de la noblesse.



    Encore une fois, on peut trouver que son combat est juste. Mais je crois que Bové aimerait marquer l'histoire comme Mandela, Gandhi ou Martin Luther King. Il aimerait avoir la popularité et le charisme de l'abbé Pierre ou de Soeur Emmanuelle. Et c'est en cela que José Bové m'énerve. Quelle que soit la cause qu'il défend, aussi juste soit-elle pour certains, je n'arrive pas à aimer ce type. Il n'y a rien de pire que la simplicité et le naturel préparés.



    En tout cas, certains prisonniers doivent l'attendre avec impatience, José. A la cantine de la prison, on va soigner les plats, c'est sûr. Ben oui, vous imaginez ce qu'il se passerait si la bouffe y était dégueulasse ? Ses potes seraient capables de la démonter, la cantine !







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    Quoi ? Vous êtes sûrs ? Mais c'est pas possible ! Comment ça se fait, ça ? C'est pas du jeu ! On ne peut pas changer les règles comme ça à deux mois des présidentielles ! Quelle honte, ce pays ! On ne respecte plus rien. Et nos traditions ? On en fait quoi de nos traditions ? Décidément, tout se perd...


    Alors comme ça, même Ségolène s'est prononcée contre l'amnistie ? J'arrive pas à y croire. Attendez, faut que je m'assoie et que je récupère...


    Moi qui pensais qu'on avait enfin réussi à améliorer la vie des Français en passant du septennat au quinquennat. C'est vrai, on avait multiplié nos possibilités de nous conduire comme des andouilles... Plus la peine d'attendre 7 ans. On s'en foutait, on savait qu'on serait amnistié !


    Et voilà que tout est sur le point de changer. C'est ça la rupture que prônent les favoris de l'élection ? Tu parles d'un progrès !


    Si Besancenot, Buffet ou Le Pen sont pour l'amnistie, les favoris des sondages et probables futurs candidats de poids, Sarkozy, Bayrou et Royal (qui s'est enfin décidée) sont contres... On a donc toutes les chances (le mot est mal choisi) d'avoir un(e) président(e) qui ne nous fera pas de cadeaux.


    Je vais devoir me calmer... Ca fait six mois que je conduis à gauche rien que pour me marrer. Je passe et repasse devant les radars tous les jours en essayant de faire une grimace différente à chaque fois. J'ai même battu mon record de conduite à contresens sur l'autoroute un jour de départ en vacances. Je me gare devant les écoles, sur les places pour handicapés, devant les sorties d'ambulances même quand y a de la place ailleurs. Je déchire même les petits mots doux que les contractuelles me laissent sur le pare-brise.


    Comment ça tant pis pour moi ?


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    La phobie des oiseaux serait de retour. Je ne parle que de rumeurs, mais bon... Il paraît que tout cela est vrai. Il paraît. C'est ma voisine, madame Michu qui m'a parlé de tout ça ce matin, tandis que nous étions au rayon fruits et légumes, puis on s'est revus à la caisse et on en a reparlé.


    Faut dire qu'elle était toute remuée, madame Michu. Elle avait la trouille. Je crois même qu'elle faisait des provisions pour trois mois, au cas où.


    Tout a commencé quand elle m'a expliqué qu'elle n'avait pas pu trouver de canard WC dans le magasin. Bizarre... Moi non plus, je n'avais pas trouvé ce que je cherchais. Plus de palmes au rayon piscine !


    Alors, elle m'a dit qu'elle avait entendu dire que l'oncle du cousin de sa voisine avait été abattu parce qu'il était toujours la clope au bec. En plus, il arrêtait pas de faire le coq. Mais ce n'est pas bien grave, ce n'était pas un perdreau de l'année...


    Et ce n'est pas un cas isolé. Il y a aussi eu cette femme écrivain qui a été piquée parce qu'elle prenait trop souvent la plume et sa copine, une belle poule, qu'on a retrouvée gazée. Et toute l'équipe de basket qui a disparu ce matin ! Un groupe de poussins... Ils ont abandonné les recherches sous prétexte qu'il fait un froid de canard.


    Tous les moyens sont bons pour combattre la grippe aviaire. Y a un cas humain qui a été reconnu par l'OMS. Oui... Un seul. Je sais, pas de quoi créer une psychose, puisque c'est un cas apparemment isolé. Mais vous pouvez parier que nos télés vont nous en reparler pendant des semaines...


    En tout cas, moi je ne cèderai pas à la panique. C'est pas mon style, vous savez. Enfin... je n'achèterai plus de volaille. Y a pas écrit pigeon !


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