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    Alors, qu'allez-vous changer en 2007 ? Quelles sont les grandes décisions qui vont bouleverser votre vie ? Je veux parler, vous le savez, des bonnes résolutions que vous ne tiendrez pas... Allez, reconnaissons-le, on en respecte tout au plus une sur dix, non ?


    C'est aussi ce que je me disais en entendant les voeux de notre président. Oh certes, les idées sont belles et louables : la lutte contre les extrémismes, par exemple, contre la pauvreté et pour le droit au logement, aussi...


    Pendant quelques secondes je me suis demandé s'il allait nous ressortir le thème de la fracture sociale, vous savez, celle de 1995 qui, 12 ans plus tard, est restée la même.


    Le problème, c'est que c'est un peu comme nos bonnes résolutions à nous : chaque année, on en reparle parce que l'on sait qu'il faut absolument faire quelque chose. Puis, les jours passent et on oublie peu à peu. Et lorsque l'hiver arrive et qu'une autre année s'achève, la mémoire nous revient et on ressort, un peu honteux, les mêmes résolutions que celles des 10 ou 15 années précédentes...


    Je ne dis pas que la lutte est inexistante. Mais les résolutions ne sont peut-être pas les bonnes. Et si on décidait de s'attaquer au fond du problème, aux causes, et de ne pas uniquement le traiter une fois qu'il est trop tard ?


    Mais la promesse est belle. Le droit au logement opposable serait un progrès sensible. Alors, pour une fois, nous devons tous rester vigilants pour que, cette fois, les bonnes résolutions d'un homme soient tenues pour le bien de tous.


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    Eh ben voilà. On y est. Je sens que 2006 touche à sa fin. Oh... juste une intuition... Je vous avais déjà parlé de ce don de voyance, il y a quelques temps. Donc, en ce dernier jour de l'année, je vais céder à une autre tradition : les prédictions !


    Je vais avant tout me concentrer sur la politique. Je vois des tas de choses dans d'autres domaines, vous savez. Le sport par exemple... En 2007, je vois du changement en F1, comme un bouleversement. En foot, on ne gagnera pas la coupe du monde cette année ! Quoi ? Y en a pas ? Ben je m'étais pas renseigné avant, mais ma vision est juste, donc...


    Je vois aussi des catastrophes. Le bon voyant en voit toujours. En même temps, des années sans, ça arrive pas souvent. Je vois aussi qu'il y aura encore des dictatures en 2007. Vous voyez, c'est du lourd, que je vous annonce !


    La politique donc. Là aussi, je vois du changement. La période fin avril-début mai me semble agitée. Oh, je vois beaucoup de candidats. Ouh la la... c'est quoi tous ces candidats ? Y a un élevage ou quoi ?


    Je peux me tromper mais j'ai eu un flash. Notre futur président sera plus jeune, à peine plus de la cinquantaine. Il ou elle aura les cheveux bruns. Son nom, ou son prénom, je ne sais pas exactement, commence par un S.


    A présent, je vais vous demander de me laisser. Ces visions m'ont épuisé. Faut dire que c'est du tout premier choix ! Rentrez bien. A demain.


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    On va finir cette année avec un peu de légèreté. Une fois encore, je vais respecter la tradition en vous proposant un petit bêtisier. Ah, les traditions...


    Certaines de ces phrases sont volontairement humoristiques. Certaines... En tout cas, ce qui est sympa, c'est qu'elles nous permettent de faire, par la même occasion, un rappel des temps forts de la vie de notre pays et de notre belle planète...


    On a d'abord Dominique de Villepin, mannequin, poète et, à ses heures, premier ministre. Il abordait une des questions majeures : la hausse du prix du pétrole et les nouvelles sources d'énergie. Il déclarait alors : Le pétrole est une ressource inépuisable qui va se faire de plus en plus rare. Humour ou boulette ? En tout cas, on sait qu'il est borné et pas toujours inspiré. La dissolution, c'était lui. Et, en plein CPE, un éclair de lucidité : Ils vont s'apercevoir que je suis assez con pour aller jusqu'au bout.


    Continuons avec Azouz Begag, un des membres de son gouvernement. Un franc parler étonnant et drôle. Beaucoup pensent qu'on n'a voulu de lui que parce qu'il est arabe mais il rétorque : Je ne suis pas l'Arabe qui cache la forêt. Pas mal...


    Au PS aussi, on a de l'humour. Je sais, en voyant Jospin on avait du mal à le croire, mais voyez cela par vous-mêmes : Mettre une taxe sur des billets d'avion qu'on ne paye jamais, c'est un comble pour un président. C'est Odile Saugues, une député, qui a eu cette réflexion assez drôle. Pourtant, je la trouve pas si mal cette taxe qui permettrait de financer la recherche et les traitements.


    2006, c'est l'année Royal. Ca agace. Surtout au PS d'ailleurs. Mais à droite aussi. L'occasion pour un premier ministre vite oublié de resurgir. Jean-Pierre Raffarin déclarait donc : Ségolène, elle séduit au loin et irrite au près.


    La guerre n'a pas concerné que le PS et se poursuit même à l'UMP. Comment survivre dans ce gouvernement ? François Baroin semble être le ministre idéal : Je suis un des rares ministres chiraco-sarko-villepino compatible.


    En fait, y en a surtout un qui fait des phrases drôles mais sans le vouloir. Ca fout la trouille quand on pense au poste qu'il occupe : les Affaires Etrangères. De quoi nous fâcher avec la moitié de la planète. Et comme on l'est déjà avec l'autre moitié... Douste Blazy a donc dit : Le Hamas a voulu faire une croix sur Israël. Ca, c'est juste drôle. Mais quand il qualifie l'Iran de puissance stabilisatrice, ça fait moins rire...


    Allez, un petit bond vers les extrêmes. L'extrême gauche d'abord et notre candidate la plus fidèle (6e fois d'affilée), Arlette Laguiller : Mes idées n'ont pas pris une ride. Je l'ai dit et le répète : ce qui m'a le plus gêné chez elle, c'est qu'au lendemain du 21 avril 2002, elle n'ait pas voulu choisir entre Le Pen et Chirac... Ce jour-là, elle ne m'a plus fait rire, Arlette.


    A l'opposé, on a Philippe de Villiers, ironisant sur les soutiens de Sarkozy : Docteur Sarko et Doc Gynéco, c'est la com' et la came. Pour parler djeuns, Villiers, c'est pas ma came, mais il est drôle là. D'ailleurs, que ces ralliements de stars, à gauche comme à droite, me gonflent ! Se battre pour de grandes causes, des idées, évidemment. Mais soutenir, en tant que star, tel ou tel candidat me semble absurde. Dois-je voter pour un parti parce qu'un chanteur que j'aime le soutient ?


    Allez, je finis par le grand oublié. Celui que les télés méprisent en ne lui donnant pas la même place que Sarko et Ségo : François Bayrou, évidemment ! Encore de la lucidité : J'ai été longtemps un jeune conformiste, et sans doute formiste était-il de trop. Lui, je pensais qu'il était aussi comique que Jospin un soir de pluie. A moins que son meilleur sketch soit celui où il affirme qu'il sera au second tour au mois de mai...


    Eh ben dîtes-moi ! Waouh ! Quelle année ! Mais rassurez-vous, 2007 sera encore meilleure. Hein ? Quoi ? Qui a dit pire ?!?


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    Il nous reste deux jours. Demain soir, il sera trop tard. Alors si ce n'est encore fait, en cette période de fêtes, offrez vous un peu de liberté. On vous donnera une belle carte de fidélité que l'on tamponnera à chaque fois que vous irez mettre un bulletin de participation dans l'urne du grand jeu de la démocratie.


    Je n'ai pas dit que le grand vainqueur sera parfait. Mais autant le choisir et ne pas subir celui que d'autres auront voulu bien plus que vous...


    Pour l'instant, on a 38 participants. C'est énorme. Mais ils n'iront pas tous en demi-finale. C'est un peu comme pour les Miss, il y a d'abord un comité qui choisit les finalistes. Tout ce que j'espère, c'est que la première dauphine ne sera pas la même que celle de 2002 !


    Je sais, je suis un peu comme vous. Je ne vote pas souvent par conviction, mais plutôt par défaut. Tout ce que je sais, c'est que si nous n'exerçons pas ce droit-là, je ne vois pas quelle légitimité nous aurions à contester toute politique qui ne nous conviendrait pas.


    Alors, rejoignons tous les 42 millions d'électeurs et glissons notre voix dans l'urne pour la faire entendre.


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    C'est l'heure des bilans. C'est comme ça, c'est une tradition. Lorsque la fin de l'année approche, le bon journaliste fait le point. Alors je me plie à cette règle.


    2006, l'année Sarko-Ségo. Mais, est-ce l'année de trop ? Pour beaucoup, ils sont partis trop tôt. Alors, lièvres ou tortues ?


    Les statistiques ne leur sont pas favorables, nous dit-on. Et alors ? On ne vote pas encore à coups de statistiques ! Pour le moment, leurs parcours respectifs font mentir toutes les prédictions. D'abord, ils ont réussi à échapper aux vautours les plus féroces, ceux de leur propre camp, évidemment.


    Pour Ségolène, c'est bon. Elle sera LA candidate PS et même Chevènement lui a déroulé le tapis rouge. Mais est-ce gagné pour Nico ? Villepin le guette encore et attend le faux pas pour lui sauter dessus et le bouffer tout cru.


    Notre premier sinistre aime les statistiques qui disent que jamais un candidat populaire un an avant l'élection n'a franchi la ligne d'arrivée en tête. Il en oublie simplement une autre : jamais un premier ministre en exercice n'a fait mieux...


    Espérons simplement que ces querelles infantiles n'attireront pas un grand méchant loup, par l'odeur alléché, comme en 2002.


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