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    Vous ne savez toujours pas pour qui vous allez voter ? Comment le savoir de manière disons... rationnelle ?

    Voilà que circule un site qui vous propose de vous aider un peu. On vous pose quelques questions (ce qui vous prendra deux ou trois minutes) et au bout de ce questionnaire, vous verrez enfin la lumière... Le visage du messie apparaîtra enfin sur votre ! On n'arrête pas le progrès.

    Je dois dire que je suis surpris car pour moi, ça a marché. Pourtant, je reste quelque peu sceptique.

    Mais apparemment, les sujets sont divers et variés et balaient suffisamment les questions sur lesquelles nos candidats se distinguent pour pouvoir nous rapprocher d'un des 15 ou 16 candidats pris en compte ici.

    Alors ? Aimez-vous ces candidats pour leurs idées ou parce qu'ils communiquent bien ?

    Ah oui... Le fameux site : www.quelcandidat.com

    Choisissez TEST puis QUEL CANDIDAT VOUS RESSEMBLE ?

    ESSAYEZ ET DITES MOI SI CA MARCHE !


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    Juste quelques remarques aujourd'hui. Ce matin à la radio, un reportage était consacré aux sourds et malentendants dans la campagne présidentielle. Et il apparaît que la quasi-totalité des programmes qui nous permettent de faire notre choix pour celui ou celle qui nous gouvernera ces 5 prochaines années, n'est pas accessible, car ces programmes ne sont pas sous-titrés (sauf exception, une fois encore).

    Par conséquent, une personne sourde expliquait que pour se renseigner, elle avait besoin de demander une sorte de compte-rendu à ses proches. Mais évidemment, cela ne permet vraiment pas de se forger sa propre opinion, car vous imaginez bien que, consciemment ou non, lorsqu'on rapporte des propos politiques, on le fait avec notre vision des choses et nos propos se sont en aucun cas neutres mais bel et bien orientés.

    Entre 3 et 6 millions de personnes (selon le niveau de leur surdité) sont donc relégués en tant que citoyens de deuxième classe.

    Je sais, lorsque je dis tout cela, je ne fais qu'enfoncer des portes ouvertes, car nous le savons tous. Mais n'est-ce pas là le pire, justement ?


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    Y a des gens qui rêvent de gagner une voiture, une maison ou même de rencontrer leur idole. Y en a d'autres qui rêvent d'aller à la roue de la fortune, au millionnaire ou au tacotac TV. Mais il existe une espèce différente : l'homme politique candidat à la présidentielle. Lui (ou elle) ne pense qu'à une chose : empocher un max de parrainages. Il ferait tout pour cela.

    Alors, ça donne des idées à certains... On a d'abord eu un maire du Calvados qui a décidé de mettre son parrainage aux enchères après avoir été approché par une dizaine de candidats. D'ailleurs, je me demande ce qu'il va lui arriver à lui... Comment peut-on accepter un truc pareil ? En tout cas, je ne sais pas s'il y a eu des acheteurs. Bientôt, la course aux parrainages se fera sur e-bay...

    Puis, on a eu une accusation de détournement de parrainages, à l'encontre de Nicolas Miguet. Pour lui, on sait que ça se passe pas très bien...

    Pour finir cette belle brochette, le conseiller régional de Lorraine à Metz, Jean-Jacques Aillagon, a décidé d'offrir son parrainage au hasard. Hier, il a donc mis les noms des candidats qui n'ont pas encore atteint le seuil fatidique des 500 soutiens ensemble et en a tiré un. L'heureux gagnant est – roulement de tambour – Olivier Besancenot.

    Certes, toutes ces facéties ajoutent à la médiocrité de la campagne. Mais il faut avouer que quelque chose ne tourne pas rond dans ce système. Certes, il faut tout de même limiter le nombre d'élus (trop de candidats ne signifie pas forcément qu'une démocratie se porte bien), mais que faire pour que ceux qui représentent une bonne partie des français soient certains de faire valoir leurs idées ?

     L'auteur de ce site , respectueux du droit à la propriété, retirera sur simple demande, tout texte, photo, url qui pourrait porter atteinte aux droits de ses auteurs et des personnes.


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    J'aurais dû y penser. Pourquoi ai-je oublié ma bobine de fil ? Je me suis fait avoir comme un bleu. Pourtant, je l'ai lue l'histoire d'Ariane et de son fil. Et voilà que j'erre dans ce labyrinthe depuis des semaines, bien incapable de trouver la sortie.

    A chaque fois que je crois avoir trouvé une issue, y a un truc qui tombe devant moi pour me barrer la route. Tour à tour sont apparus des sous-entendus sexistes, une condamnation à de la prison ferme, des accusations de malversations financières, une garde à vue pour détournement de parrainages, sans parler des propos contestables, voire même idiots (si, si !) des candidats eux-mêmes. Et je dois en oublier.

    Alors je suis retourné au point de départ et désormais, j'essaie de trouver un nouveau chemin en espérant que ce soit enfin le bon. Pour m'aider, je regarde nos candidats à la télé. Seules leurs idées peuvent m'aider à retrouver le bon itinéraire. Mais y a pas que des idées dans ces méandres télévisuels, alors c'est pas simple !

    Ce qui est quand même incroyable, c'est que les Français ne m'aident pas... Ils réclament du fond, des débats d'idées, mais ils préfèrent regarder les émissions où les questions tiennent plus de la petite requête perso que du problème de société.

    Mieux encore... Hier soir, Canal + a une nouvelle fois battu son record historique (établi par Nicolas Sarkozy il y a quelques jours à peine) avec Ségolène Royal au grand journal de Denisot. On ne peut pourtant pas dire que les idées pour la France étaient bien nombreuses.

    Mais c'est bien nous, ça. On veut quelque chose, mais on regarde tout autre chose. Je sais pas pourquoi, mais on a envie de les entendre parler d'économie, d'éducation, de sécurité... Et quand le moment arrive, on opte pour les émissions où ils parlent de cuisine, d'humour, de famille et de mode.

    Bon, c'est vrai, je suis un peu injuste. L'émission de France 2, A vous de juger, a plutôt bien marché hier. Mais on a quand même l'impression que les électeurs ont évolué dans leur manière de voter. Plus que des idées, les Français sont séduits par un homme ou une femme, par sa personnalité, voire par sa vie.

    Et comme moi je m'en fous de leur vie, je suis pas sûr que je serai sorti d'ici pour le 22 avril. Plus que quelques semaines... Allez, je reprends mon chemin.


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    Imaginez un peu... Vous vous attaquez au mont Elysée. Ca fait des mois que vous grimpez et vous n'êtes plus que deux à pouvoir gagner. Toute la presse ne parle que de vous et a déjà cessé depuis bien longtemps de s'intéresser aux autres. On se demande d'ailleurs ce qui leur est arrivé... Ils sont tombés ou quoi ? Faudrait pas leur envoyer les secours ?

    Revenons-en à vous, nos favoris. Alors que vous grimpiez en tête depuis des mois, vous dépassant parfois l'un et l'autre, voilà que vous avez un petit coup de mou et qu'un troisième larron vient vous menacer (24% selon la dernière mesure du CSA / Parisien-Aujourd'hui en France) ! Il s'approche de madame (25%) et n'est plus bien loin de monsieur (26%). A ce rythme-là, il pourrait bien vous dépasser !

    Pourtant, personne ne l'aide vraiment, ce grimpeur-là. Au début, tout le monde se foutait de lui dans la presse spécialisée. On lui avait dit qu'il fallait grimper à droite ou à gauche, mais qu'en passant par le centre, on n'avait aucune chance d'arriver en haut, que c'était une technique trop ancienne.

    Même dans son équipe, y en a plein qui l'ont lâché. Ils ont décidé de grimper par la face droite. Aujourd'hui encore, d'ailleurs. Simone Veil a décidé de ne plus le suivre. C'est la voie ouverte par Nicolas qui a ses faveurs.

    Le sommet n'est plus très loin pour vous trois (puisque vous êtes trois, finalement). Mais le jeu est cruel. Il faut que du monde vous pousse pour vous aider à franchir le dernier surplomb...

    Je me demande qui les Français vont lâcher dans le vide le 22 avril. 47% d'entre eux disent ne pas encore avoir choisi...


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