Tandis que vous fêtiez la fin de 2006 à coups de cotillons et de danses endiablées, d'autres manifestaient contre 2007. Vous avez peut-être vu ces 500 personnes qui défilaient en demandant que le temps s'arrête à 2006... Mais dites un peu là... Si le temps cesse, on garde tout pareil ? On est obligé de garder tout ce qui ne va pas ou on peut faire quelque chose ?

En tout cas, y en a qui ont dû avoir la gueule de bois en se réveillant lundi et en découvrant la carcasse calcinée de leur voiture. C'est une tradition, apparemment. Mais ça ne fait pas rire tout le monde et nos Ministres de l'Intérieur successifs ont toujours espéré en faire baisser le nombre.

Nicolas Sarkozy nous dit avoir réussi. Mais Arnaud Montebourg, le porte-parole de Ségolène, n'est pas du tout d'accord. Ils se sont donc lancés dans une bataille de sémantique : qu'est-ce qu'une voiture brûlée ? Respectons la définition exacte, je vous prie. Maître Capello, au secours !

Les uns vous diront que toutes les voitures qui ont brûlé sont des voitures brûlées. Ca semble pas trop idiot comme raisonnement. Mais voilà... Si vous pensiez cela vous aussi, vous avez tout faux ! Bande d'ignares !

Seules les voitures brûlées intentionnellement le sont vraiment, pas celles qui ont brûlé à cause de la propagation des flammes ! J'imagine qu'en apprenant la bonne nouvelle, certains se sont dit « ouf, la mienne a brûlé par propagation, me voilà soulagé ! »

La seule question qui se pose et s'impose est : « le mode de décompte a-t-il changé ? » Et là, personne ne nous le dit vraiment. Pourtant ça nous permettrait de comparer ce qui est comparable et de savoir qui, parmi les socialistes et les membres de l'UMP nous prend pour des cons...