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    «  Des initiatives. Prenez des initiatives, bon sang ! »

    Si j'avais su qu'en prononçant ces quelques mots en quittant la rédaction hier soir j'allais vivre une matinée comme celle-là, je crois bien que j'aurais choisi de me taire et de continuer à tout faire tout seul dans ce journal.

    Je vous explique... Quand je suis arrivé ce matin, des tas de personnes – plusieurs dizaines – attendaient patiemment sur le trottoir devant le journal. Sur le coup, je me suis dit qu'il s'agissait de la reprise des castings de la Nouvelle Star. Mais j'ai vite remarqué que tous et toutes étaient vêtus d'un costume cravate ou d'un tailleur. Mais c'est quoi ce truc ? C'est pas possible que ce soit ça... Ou alors c'est que cette année, le jury cherche le nouveau Franck Michael ! Et là, j'ai réalisé qu'ils allaient dans mon journal !

    Je suis donc entré, furibond, dans les bureaux de la rédaction. Mais pourquoi personne n'avait trouvé bon de me prévenir de tout ça ?

    « Y a quelqu'un ? Eh ohhhh ! Vous m'entendez, oui ou -biiip- ? C'est quoi ce -biiip-? -Biiip- alors ! Y a quelqu'un ? Ah ben quand même ! Mais c'est quoi tous ces -biiip- sur le trottoir? Comment ça des députés européens ? Mais qu'est-ce qu'ils -biiip- ici ? »

    Ah oui, je dois vous prévenir. Y a un nouveau système de censure quand mes mots dépassent un peu les nouvelles limites autorisées par le grand patron de mon journal... A bas la censure ! Espèce de -biiip- ! Ah, vous voyez, ça recommence !

    « Mais j'ai jamais demandé à tous ces gens de venir ici ! »

    Et là, j'ai réalisé ce qu'il s'était passé dans la tête de ma petite stagiaire. Elle avait voulu à son tour prendre des initiatives. Ah... si seulement elle avait pris l'initiative de ne rien faire !

    J'avais eu le malheur de dire, hier, que j'avais envie de remonter les bretelles à tous ces fichus députés européens qui osaient envisager de réinstaller une salle pour les fumeurs dans le parlement après avoir cherché à les interdire partout ailleurs. Les voilà donc qui font la queue en attendant de recevoir une bonne fessée.

    Là, vous vous dites que je suis devenu fou. Mon imagination me mène trop loin. Peut-être. Mais vous comprenez, c'est ce genre de conneries (tiens, ça n'a pas bippé, là ?) qui me rendent complètement fou.

    Oui, y a des jours où je me dis que certains députés européens sont envahis par une envie soudaine de recevoir des coups. Comme un accès de masochisme qui va bien au delà de nos frontières nationales. Vive l'Europe !

    Alors, c'est vrai, des envies comme ça, ça ne se refuse pas. Ils veulent des baffes ? Qu'ils viennent les chercher, je vais leur en donner, moi, des baffes ! Et les voilà devant chez moi...

    Vous vous rendez compte que depuis l'interdiction de fumer, certains d'entre eux continuaient de s'envoyer ostensiblement clope après clope au Parlement ? Venant de personnes qui avaient voté ces interdictions de fumer partout ailleurs, y a de quoi ne pas bien comprendre, je trouve.

    On a donc prévu de leur installer des fumoirs à Strasbourg, comme à Bruxelles.

    Mais dites donc... Ca coûte cher ça, les fumoirs... Et qui va les payer ? Ca serait pas nous ?!


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    Hier, je vous parlais de l'équipe de Ségolène Royal. Continuons donc avec celle de Nicolas Sarkozy. Mais là, j'ai choisi l'angle des vedettes. Faut dire que si pendant des années, on osait dire qu'on était de gauche mais on cachait qu'on pouvait être de droite, les temps ont bien changé. Désormais, on revendique son soutien à Sarkozy. On assiste à une sorte de coming out frénétique. On ose enfin s'assumer.

    D'ailleurs, j'ai pu lire ici et là que nombreux sont ceux qui reprochent à Ruquier d'être ouvertement de gauche et de secouer un peu trop ceux qui se revendiquent de droite. Mouais. Je ne le trouve pas particulièrement gentil avec les candidats de gauche, à vrai dire, et ça ne l'empêche pas de faire exister Steevy qui lui crie son soutien à l'UMP depuis des mois. D'autres aussi sont de droite dans son équipe, même certains qui se croient de gauche ! Si, si !

    En plus, si on en croit les 20 et quelques sondages consécutifs qui ont donné le leader de l'UMP gagnant au 2e tour face à Ségolène, peut-on taxer Ruquier de jouer la facilité dans ce cas ?

    Mais revenons-en à ces fameux soutiens d'un nouveau genre... J'ai entendu ce week-end que Vincent Mac Doom s'était, à son tour, prononcé pour Sarkozy. Et là, je me demande ce que Sarkozy se dit. Il a bien essayé de nous faire croire qu'il aimait Barbelivien ou Steevy. Même avec Doc Gynéco, il a fait un effort.

    Attention, je n'ai rien contre Mac Doom. J'avoue que j'admire le fait qu'on puisse vivre aussi ouvertement ce que l'on est. Mais entre Vincent Mac Doom et Nicolas Sarkozy, y a comme... un sacré contraste, non ?

    D'ailleurs, je me dois d'ajouter que Mac Doom a apporté quelques précisions hier matin. Il expliquait qu'il aimait bien Sarkozy pour certaines choses mais qu'il en aimait d'autres chez Ségolène, leurs points communs, notamment : comme lui, elle porte des jupes et dit des bêtises en inventant des mots (je vous promets que je n'invente pas cela, il l'a dit lui-même !) Elle va être ravie du compliment, n'en doutons pas.

    Mais revenons à Nicolas... Comment il va faire pour nous expliquer qu'il est vachement content de ce nouveau « ralliement » ?


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    Je sais, l'illustration est étrange. J'ai pas fait exprès de prendre une image où on peut se demander si les Dalton du PS font un bras d'honneur à Ma Ségo Dalton. Mais finalement, quand on y réfléchit, ils sont plusieurs parmi ceux-là à avoir eu envie de lui faire des gestes de ce genre...

    Mais aujourd'hui, le PS est uni. Ca n'a pas été facile, mais ça y est, désormais, c'est « une pour tous et tous pour une ! » pour rependre la superbe formule de Fabius. Comment ça, je suis ironique quand je dis « superbe » ? Mais non...

    La semaine dernière a donc été marquée par la refonte de l'équipe de Ségolène. Après le départ d'un de ses conseillers en économie, il a bien fallu réagir. Revigorée par un audimat flatteur sur TF1 et une remontée dans les sondages, Ségolène est de retour. Qu'on se le dise !

    Mais je ne sais pas si ce retour lui convient tant que ça. Je vous le disais avant, plutôt que de la serrer dans leurs bras, ils auraient préféré la pousser dans l'escalier, la matriarche. Elle aussi, elle aurait bien aimé abandonner les papis sur le bord de l'autoroute.

    C'est donc la chronique d'un amour forcé. On ne se sépare pas comme ça de tant d'années d'histoire. Les éléphants comptent faire un dernier détour avant de se rendre au cimetière et ils décideront eux-mêmes quand l'heure sera venue.

    Et donc, cela amène une question : la rupture totale serait-elle vouée à l'échec ? C'est pourtant sur cette idée de changement que Ségolène avait décidé de surfer pour réussir. C'est aussi ce qui avait séduit les Français dans un premier temps.

    Alors, faut comprendre un truc : on veut du changement, mais si on nous retire tous nos repères d'un seul coup, on est un peu perdus et on n'a plus trop confiance en leur capacité à nous gouverner.

    Eh oui... Nous serions donc bien compliqués nous aussi.


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    Je lance un appel à tous ceux qui sont capables de m'expliquer ce qu'il se passe. J'ai bien regardé l'écran de mon GPS, j'ai sorti ma boussole, j'ai même pensé à regarder de quel côté pousse la mousse sur les arbres (comme quoi, des années de McGyver, ça sert !) et pourtant, voilà que je suis paumé...

    Le GPS est devenu tout bizarre à l'approche d'un rond point. Il a commencé à me dire d'aller à gauche, puis à droite, puis encore à gauche et à droite et là, il est devenu fou... « Tournez à groiche ! Prenez à dauche! » Hein ? Quoi ?

    Me voilà donc sur ce fameux rond point et je ne sais plus où aller.

    En plus, je ne suis pas le seul dans cette galère. Qu'est-ce qu'on est nombreux ici ! Y paraît qu'il y avait même un groupe de 30 hauts fonctionnaires de gauche y a quelques jours. Mais eux, ça va, ils ont réussi à sortir. Ils sont passés par le centre...

    Y aussi des gens célèbres, comme Hanin ou Macias. Eux, ils ont fait deux tours de rond point. Au premier tour, ils ont choisi de prendre à gauche et comme ils ne reconnaissaient pas la route, ils se sont dit qu'au deuxième, ils allaient prendre à droite.

    Mais qu'est-ce que c'est que tous ces gens qui se disent de gauche et qui finalement vont voter au centre ou à droite ? Je peux comprendre qu'on ne vote pas à gauche, évidemment, mais si on a envie de voter Bayrou ou Sarkozy, c'est qu'on est un centriste ou un sympathisant de l'UMP convaincu, non ?

    C'est quand même plus prudent de savoir où on va quand on prend le volant !


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    Petit détour à deux titres... D'abord, vous voyez qu'aujourd'hui, j'ai fait un peu plus court que d'habitude. Non, ne vous en faites pas, je ne me lasse pas de vous. Mais c'était une simple petite réfléxion dont je voulais vous faire part, à la suite d'une info lue hier soir...

    Oui, j'aurais pu l'emballer dans de belles phrases bien ficelées, mais je dois encore prendre des cours auprès de nos candidats à la présidence de la réplublique.

    Et si (deuxième raison) ce petit détour touchait également les soldats de la couronne britannique...

    Alors que 1600 soldats rentreront d'Irak avant la fin de l'année, le contigent britannique en Afghanistan devrait grossir bientôt... Probablement 1000 soldats de plus, selon le Guardian.

    Vous imaginez la mauvaise blague ? Hi guys. Et si on allait en Afghanistan avant de retourner à la maison ?


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